PERTURBATEURS ENDOCRINIENS
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les perturbateurs endocriniens sont des « substances ou un mélange de substances, qui altèrent les fonctions du système endocrinien et de ce fait induit des effets néfastes dans un organisme intact et chez sa progéniture »
Leur origine est multiple :
les composés d’origine naturelle (hormones et phytoestrogènes) présents dans certains types de plantes ;
les composés d’origine artificielle, fabriqués dans un but défini, sans que l’effet sur le système hormonal soit étudié ;
les composés d’origine artificielle, fabriqués intentionnellement pour leur effet hormonal.
Les produits cosmétiques et produits d’hygiène (maquillage, déodorant, parfum, dentifrice…), les produits d’entretien (désinfectant, produit vaisselle, lessive…), les emballages alimentaires, les jouets…
Ils sont constitués de nombreuses substances chimiques dont les plus représentatives sont les parabènes, les phtalates, les retardateurs de flamme bromés, les tensioactifs fluorés, les dioxines, le bisphénol A, le perchlorate, les pesticides…
La réglementation française a ainsi interdit différentes substances chimiques comme le bisphénol A. Cependant, certains perturbateurs endocriniens subsistent dans les sols, dans l’eau et dans l’air et peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé, même après leur interdiction.
Les actions toxiques des perturbateurs endocriniens proviennent de leurs interactions avec notre système hormonal.
Ils peuvent ainsi :
- mimer l’action d’une hormone ;
- bloquer l’action d’une hormone ;
- interférer avec l’action d’une hormone ;
C’est pourquoi les périodes pendant lesquelles les organes sont en formation ou en développement, et donc soumis à la régulation des hormones (période embryonnaire, fœtale, enfance, puberté et adolescence) sont des fenêtres d’exposition à risque, pendant lesquelles il est indispensable de limiter cette exposition et d’aider son organisme à éliminer ces perturbateurs endocriniens.
De nombreuses études scientifiques montrent par ailleurs que les perturbateurs endocriniens sont susceptibles d’altérer les fonctions de reproduction et d’entraîner des malformations des organes reproducteurs. Ils seraient également responsables du développement de certains types de cancers hormono-dépendants (notamment de la thyroïde, du sein, des testicules, de la prostate et de l’utérus), dont le nombre a largement augmenté au cours de ces 50 dernières années. Ils entraîneraient en outre une augmentation du nombre de maladies cardiovasculaires des maladies cardiovasculaires et de maladies de civilisation comme l’obésité et le diabète de type 2.
Face à l’exposition aux perturbateurs endocriniens, il est indispensable de réaliser une détoxification ciblée afin de neutraliser et d’éliminer ces composés toxiques qui envahissent notre environnement. Cette détoxification peut être réalisée par tous à partir de 18 ans, et notamment chez les hommes et les femmes en période de pré-conception, ou par des personnes présentant des troubles de la fertilité. La puberté constitue également une période propice à ce type de cure, qui peut de même être recommandée chez les personnes affectées par un diabète de type 2 ou celles présentant des pathologies thyroïdiennes.
